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Et si les pharmacies fermaient ? Une dystopie qui pourrait bien devenir réalité

Imaginez une France sans officines ouvertes. Sans cette lumière verte familière au coin de la rue. Plus de conseils de votre pharmacien de quartier. Plus de crème apaisante recommandée à la volée, plus de gouttes pour dormir achetées en confiance un soir d’insomnie. Cette dystopie n’est peut-être pas si loin.

Une réalité qui s’approche dangereusement

Le 18 septembre 2025, une grève inédite a secoué le secteur. 90 à 98 % des pharmacies ont baissé leur rideau ce jour-là. Derriere cet acte fort : un cri d’alarme contre une réforme jugée mortifère pour la profession, liée à la baisse drastique des rémunérations sur les médicaments génériques.

Selon les syndicats, 6 000 pharmacies sont directement menacées de fermeture d’ici quelques années. Une sur quatre. Et cette crise silencieuse touche déjà le quotidien de plus de 32 millions de Français vivant dans des zones où l’accès au soin est limité.

Le pharmacien : un pilier du soin de proximité

On l’oublie trop souvent : le pharmacien, c’est souvent le premier professionnel de santé consulté. Un rhume, une douleur, une angoisse ? Il est là, sans rendez-vous, pour écouter, conseiller, orienter. Il assure aussi un suivi de traitement, un véritable filet de sécurité pour les patients chroniques.

Sa disparition, surtout dans les petites communes, signifierait l’effondrement du soin de proximité. Avec, à la clé : ruptures de parcours de soins, automédication dangereuse, isolement des personnes fragiles.

Trop de missions, trop peu de reconnaissance

Depuis plusieurs années, les pouvoirs publics confient de nouvelles missions aux pharmaciens :

  • vaccination contre la grippe, la Covid-19, bientôt contre le zona
  • entretiens pharmaceutiques
  • gestion de la rupture de médicaments

Mais ces missions, essentielles, sont mal rémunérées. En moyenne, un entretien pharmaceutique est payé moins de 10 euros brut, quand une vaccination est rémunérée 1,50 à 3 euros net après charges. Des montants dérisoirement bas pour des actes de santé publique qui demandent du temps, de la formation, de la responsabilité.

Le modèle est à bout de souffle. Les médicaments remboursés sont vendus à prix fixé par l’Etat. Les marges sur les génériques, historiquement nécessaires à l’équilibre économique des officines, sont aujourd’hui plafonnées. Chaque ordonnance est une course à l’équilibre. Et bien souvent, une perte.

Et demain, comment soignera-t-on sans pharmacies ?

Dans un avenir proche, des milliers de communes pourraient se retrouver sans pharmacie. Le quotidien des Français en serait bouleversé.

  • Plus de conseil immédiat pour les maux du quotidien : douleurs, petits bobos, stress, insomnies…
  • Des déplacements de plusieurs dizaines de kilomètres pour obtenir une ordonnance ou un traitement simple
  • Un recours accru à l’automédication hasardeuse, faute de conseil professionnel
  • Un engorgement des médecins et hôpitaux pour des demandes que les pharmacies géraient jusqu’ici efficacement
  • Des populations fragiles laissées pour compte : personnes âgées, isolées, malades chroniques

Le lien social que représente la pharmacie de quartier, souvent l’unique point de contact régulier pour certaines personnes, se romprait. Ce serait un recul majeur de la santé publique.

Et les chiffres ?

  • En 2023, on comptait 20 500 pharmacies en France.
  • 6 000 sont menacées de fermeture, soit 1 sur 4.
  • Cela signifie plus de 30 % des Français impactés directement, en particulier en zones rurales et périurbaines.
  • Le manque à gagner estimé pour les pharmacies du fait de la réforme sur les remises : jusqu’à 20 000 euros par an et par officine, parfois bien plus selon la taille.
  • En zone rurale, certaines pharmacies fonctionnent déjà à l’équilibre précaire : une baisse de quelques milliers d’euros peut suffire à provoquer la fermeture.

Une crise qui nous concerne tous

Cette crise n’est pas seulement celle d’une profession. Elle est celle de tout un modèle de soin de proximité. Elle pose une question fondamentale : voulons-nous encore pouvoir nous soigner près de chez nous, avec des professionnels de confiance, accessibles sans rendez-vous ?

La pharmacie de quartier est une chance. Encore faut-il lui donner les moyens d’exister.


Sources utiles :

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