
Retour vers le futur de l’herboristerie
Le transfert du diplôme d’Herboriste dans le monopole du pharmacien
Au fil du temps, le métier d’herboriste, autrefois porteur d’une sagesse ancestrale, a subi une transformation notable avec la disparition du diplôme spécifique d’herboriste en 1941. Ce transfert dans le monopole du pharmacien a été motivé par la volonté d’assurer un accompagnement plus pointu des patients grâce aux connaissances poussées en pharmacologie acquises par les pharmaciens.
La pharmacie concentrée sur les produits de synthèse de l’industrie pharmaceutique
Cependant, depuis près de 50 ans, la pharmacie s’est concentrée principalement sur les produits de synthèse issus de l’industrie pharmaceutique qui ont façonné le paysage de l’officine tel que nous le connaissons aujourd’hui. Pendant des décennies, la majorité des laboratoires ont mis en avant des médicaments synthétiques, reléguant souvent au second plan les remèdes naturels à base de plantes.
La demande des populations en produits naturels face à la défiance des laboratoires
Cependant, une demande croissante des populations en faveur de produits naturels a émergé, souvent alimentée par une certaine défiance envers les laboratoires pharmaceutiques. Les consommateurs et les patients recherchent des alternatives plus naturelles, tournant leur attention vers les bienfaits des plantes médicinales, jugées pour beaucoup comme plus saines pour eux et l’environnement.
Le besoin de voir émerger des produits nouveaux issus des plantes médicinales
Face à cette évolution des attentes, il devient impératif de voir émerger des produits nouveaux, issus des plantes médicinales, répondant aux standards rigoureux de la profession du pharmacien. Cette démarche vise à concilier l’héritage traditionnel des herboristes avec les exigences modernes en matière de sécurité, de qualité et d’efficacité.
Le pharmacien quant à lui doit renouer avec son expertise des plantes enseignée pendant son cursus universitaire. Cette réconciliation entre la pharmacie moderne et les remèdes traditionnels permet de garantir une approche complète et éclairée de la santé, où le pharmacien devient le guide incontournable dans l’utilisation des produits à base de plantes.
Conclusion
La disparition du diplôme d’herboriste en 1941, le transfert dans le monopole du pharmacien pour un accompagnement plus pointu, l’orientation passée vers les produits de synthèse depuis un peu plus de 50 ans, la demande croissante en produits naturels avec la nécessité de normes élevées, et le rôle renouvelé du pharmacien dans ce contexte représente une transition significative vers une approche plus holistique et intégrée de la santé.
C’est dans cette démarche que réside la clé d’une pratique pharmaceutique contemporaine, alliant tradition et modernité et dans laquelle s’inscrit Bioclès.